Angela Merkel, figure maternelle

« Maman », comme on appelle Angela Merkel au sein de son parti, est en mesure d’assouvir les besoins profonds des Allemands en matière de calme et de sécurité, écrit l’hebdomadaire progressiste et intellectuel hongrois Elet es Irodalom (2 octobre 2009).

Désormais, « Angie », comme l’appellent ses partisans, veut être ni plus ni moins que la mère chancelière des Allemands, souligne ce journal en notant que, après avoir relevé la taxe sur le chiffre d’affaires aux lendemains de sa victoire électorale, il y a quatre ans, « elle n’a rien fait, absolument rien pouvant contrarier ses électeurs ». Se référant à la l’expérience de l’ère Kohl, il estime que « le gouvernement conservateur et libéral bientôt au pouvoir n’entreprendra aucune réforme radicale. Les réductions d’impôts demandées par le FDP vont en effet à l’encontre de la nécessité de réduire les dettes publiques colossales du pays ». Résultat : « Maman a donc de bonnes chances de fonder une nouvelle grande ère de gouvernance conservatrice ». Tout comme Helmut Kohl, « elle pourrait être pendant longtemps une mère pour le pays, posant sa main protectrice sur ses enfants adultes ».