"Dans une Europe qui est amenée à placer de nouveau tous ses espoirs de croissance dans l’axe franco-allemand, estime le quotidien milanais, l’idée d’avoir en France et en Allemagne des dirigeants fragilisés n’est pas faite pour rassurer. Bien au contraire, l’UE d’aujourd’hui aurait absolument besoin de pouvoirs solides et forts à Paris et à Berlin, peu importe que ceux-ci soient de centre-droit ou de centre-gauche. Pour cela, le lent épuisement que les régionales françaises semblent annoncer à Paris, dans l’attente d’autres confirmations continentales, représente le pire scénario pour la France, mais aussi pour l’Europe."