Prise dans la plus grande discrétion par le biais d’un amendement à la Constitution, cette prolongation est, selon l’autorité palestinienne, destinée à faire coïncider l’élection présidentielle avec les élections législatives. Cela donne aussi un délai supplémentaire d’un an au Fatah pour trouver un candidat crédible à opposer au Hamas. Celui-ci a dénoncé aussitôt une « atteinte » à la Constitution et prévenu que, passé la durée légale de son mandat (quatre ans), il ne reconnaîtra plus l’autorité du président palestinien.
Source : RFI, 29 juin 2008.