"En impliquant directement Téhéran dans le complot présumé, le ministre américain de la Justice Eric Holder engage une nouvelle phase dans la politique de Barack Obama vis-à-vis de l’Iran, poursuit le quotidien italien. Obama est convaincu que le printemps arabe sera le thème principal de la politique étrangère. Car les révoltes contraignent les Etats-Unis à trouver de nouvelles voies pour protéger leurs propres intérêts. Se rangeant du côté des révoltes, Obama a identifié ceux qui dans le camp opposé soutiennent les autocrates. Et le printemps le plus incandescent étant le syrien, les adversaires de l’Amérique sont donc ceux qui permettent au régime de Bachar al-Assad de poursuivre sa sanglante oppression. Al-Assad peut compter sur de nombreux alliés de Moscou à Pékin, mais son seul allié militaire est l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad", conclut La Stampa.