« La phrase du président allemand Wulff sur l’appartenance de l’islam à la société allemande, qui sonnait comme une invitation innocente au dialogue, a déclenché un débat houleux, relève le quotidien. La chancelière Merkel a immédiatement ajouté que c’était encore la Loi fondamentale qui prévalait en Allemagne et non la charia. Mais le génie était déjà sorti de la lampe. … La majorité des Allemands ne croit pas au multiculturalisme et craint les musulmans. Ce n’est pas une bonne base pour le dialogue. … En Slovaquie apparaît le débat sur la mosquée de Bratislava mais parallèlement, il n’y a pas assez de place pour un débat visant à déterminer si le pays est suffisamment moderne et tolérant. On ne peut pas en même temps appeler à la tolérance et diffamer ceux qui doutent de celle-ci. Quand la mosquée, un jour, sera construite à Bratislava, personne ne devrait en avoir peur."