"Une fin effroyable serait coûteuse justement pour l’Allemagne. Dans un premier temps, le marché intérieur européen ne survivrait pas au retour de la flexibilité des changes. L’industrie exportatrice allemande ne s’en remettrait pas. Il existe également un risque d’effondrement financier. … La politique du report menée par Angela Merkel est encore plus coûteuse. Avec chaque mois qui passe, les charges de l’Allemagne dans le système augmentent. … Si dorénavant l’Espagne et l’Italie devaient également glisser dans le programme de sauvetage, l’Allemagne et la France prendraient alors la responsabilité de plus de quatre mille milliards d’euros de dettes. Cette somme représente plus que le revenu annuel des deux pays réunis. Nous nous dirigeons tout droit vers la faillite nationale la plus importante de l’histoire mondiale. Je ne vois que deux issues pour l’éviter : la Banque centrale européenne assume la responsabilité ou bien les dettes sont partiellement communautarisées par les eurobonds et une union bancaire. La politique de Merkel nous mène dans l’enfer de Dante. ’Vous qui êtes entrés, abandonnez toute espérance." (