S’exprimant le 21 mai au congrès « Asia CEO Agenda » à Singapour (ne croyant plus dans le dollar, il y a fait émigrer le bureau de sa société, Rogers International Commodities Index), cet investisseur hors pair, non conventionnel, donc très écouté par la planète financière, a en effet tenu à contredire les affirmations du gouvernement américain selon lesquelles, a-t-il rappelé, « tout irait bien dès le prochain trimestre, pour deux ans et demi ».
Les prévisions américaines sont beaucoup trop optimistes à son gré. En fait, selon lui, le marché des actions pourrait de nouveau plonger cette année et en 2010, et on peut s’attendre à de nouvelles crises monétaires, « peut-être cet automne ou à l’automne de l’année prochaine ». C’est le même Jim Rogers qui avait affirmé, dans une interview à Businessweek (26 février 2009) , que Barack Obama était « très mal entouré pour lutter contre la crise ».
De toute manière, il est convaincu que le 21ème siècle sera celui de la Chine et de l’Asie en général. Il voit des opportunités particulièrement excitantes dans le tourisme en Chine et dans le traitement de l’eau dans le nord de l’Inde et de la Chine. Et aussi, globalement, dans les produits agricoles et l’argent-métal, ses cibles favorites.
