La montée du mécontentement généré par la crise et le débat autour des salaires des patrons a permis ce revirement spectaculaire sur la fiscalité des cantons suisses envers les détenteurs étrangers de grandes fortunes attirés par une fiscalité généreuse. Depuis 2003, le nombre de ces impôts forfaitaires a triplé dans le canton de Zürich, mais cette pratique y reste encore timide par rapport à celle en vigueur dans certains cantons romands, berceau de cet impôt connu sous l’appellation de « Lex Chaplin », du nom du célèbre acteur et cinéaste britannique venu s’y réfugier. Cette victoire de la gauche à Zürich relance en tout cas le débat et la pression dans l’ensemble de la Confédération en faveur de l’abolition générale de cette fiscalité.