Ces chiffres sont ceux d’un sondage réalisé par le think tank britannique Open Europe auprès d’un échantillon de 1000 électeurs irlandais, entre le 21 et le 23 juillet, juste après la visite de Nicolas Sarkozy en Irlande. "Les dirigeants européens qui tentent de forcer l’Irlande à voter à nouveau jouent un jeu très dangereux, et il semble que Brian Cowen pourrait mettre son avenir politique en jeu s’il demande un nouveau vote", selon le directeur d’Open Europe, Neil O’Brien. "En paraissant forcer la main des électeurs, les hommes politiques européens conduisent en fait beaucoup de gens dans le camp du non", a-t-il estimé.
Lors de son déplacement en Irlande, lundi 21 juillet, Nicolas Sarkozy avait dû démentir être partisan de l’idée selon laquelle les Irlandais devraient "revoter" sur le traité de Lisbonne, et avait assuré qu’aucune solution ne leur serait imposée.