A Naypyidaw (Birmanie), défections de fonctionnaires et de militaires

Le journal indépendant The Irrawaddy, basé en Thaïlande, fait état de désobéissances voire de désertions dans les rangs de l’administration et de l’armée birmanes.

Sans citer de chiffres, le journal explique que beaucoup de membres de l’administration ont bravé les ordres de la junte au pouvoir et quitté sans y être autorisés la capitale Naypyidaw pour partir à la recherche de proches dont ils sont sans nouvelles. Naypyidaw est la capitale de la Birmanie depuis novembre 2005. La ville a été épargnée par le cyclone Nargis, qui a fait officiellement 24.000 morts et 37.000 disparus (plusieurs sources évoquent plus de 100.000 morts). Les familles des membres de l’administration, souvent, sont restées à Rangoun, l’ancienne capitale distante de 460 kilomètres au sud. Les militaires au pouvoir avaient choisi de déplacer le centre du pouvoir de Rangoun à Naypyidaw afin de renforcer leur contrôle sur les foules et d’éloigner les dangers d’émeutes de rue.