"Les relogements se sont faits en douceur et personne n’a été déplacé de force en raison des projets de construction olympiques", avait indiqué en février dernier Zhang Jiaming, vice-président de la commission municipale pour les constructions. "Notre première priorité concernant les règles d’indemnisation a été de s’assurer que les personnes qui ont perdu leur logement soient en mesure d’en acheter un nouveau", poursuivait-il.
En 2007, une ONG occidentale basée à Genève, le Centre pour le droit au logement et contre les expulsions forcées (COHRE) avait affirmé que 1,25 million d’habitants de Pékin avaient été déplacés de force depuis l’an 2000 en vue des JO. Selon cette ONG, de nombreux habitants ont été brutalement expulsés de leur domicile et ont été très peu - voire pas du tout - indemnisés.