Barack Obama ne parle pas assez aux "tripes" des Américains

Le candidat démocrate est devenu trop "froid" dans sa façon de parler aux électeurs, tandis que son adversaire républicain parvient, avec sa colistière Sarah Palin, à parler aux "tripes" des Américains, selon Thomas Friedman dans le New York Times (édition du 9 septembre 2008).

Barack Obama ne parle pas assez aux « tripes » (guts) des Américains, selon Thomas Friedmann. « Dans les dernières semaines, on dirait que Obama a perdu la connexion « tripale » avec les électeurs. S’il veut rassembler sa base, il doit montrer plus de passion pour ses idées », écrit l’éditorialiste du quotidien, qui estime au contraire que le ticket McCain-Palin, bien que plombé par l’héritage des années Bush et le mauvais état de l’économie américaine, parvient à délivrer un message simple et direct, le seul qui permette de gagner une élection. Une évolution d’autant plus étonnnante que Barack Obama, au début de sa campagne, "avait su comme personne depuis Ronald Reagan établir une connexion "tripale" avec les Américains, en particulier les jeunes".