L’éditorialiste du quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung revient sur la visite d’Etat de Nicolas Sarkozy à Londres et sur la nouvelle « fraternité » franco-britannique : « Il n’est pas inutile de rappeler quelques constantes qui se sont imposées au cours du dernier demi-siècle, notamment en ce qui concerne la politique européenne, écrit-il. L’une est que la Grande-Bretagne reste une île et que partant toutes les tentatives d’ancrer ce pays « au cœur de l’Europe », comme le demandait l’ancien premier ministre John Major, se sont heurtées à la mentalité insulaire. Il faut ajouter en même temps que le scepticisme et le pragmatisme britanniques n’ont pas toujours été nuisibles à l’Union européenne. La deuxième constante est que le cœur de l’Europe bat dans le couple franco-allemand. Il est possible que cela ne soit plus suffisant aujourd’hui pour faire progresser l’Union élargie mais sans cette impulsion l’Union européenne se disloquerait purement et simplement. »
