« C’est un manque de leadership européen », a-t-il dit en soulignant la responsabilité de l’Allemagne. Selon lui, le projet d’accord préparé avant la réunion du Conseil allait plus loin que ce qui a été décidé par les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement.
« L’Allemagne était d’accord sur le principe de l’aide, car celle-ci est dans son intérêt, mais elle était réticente quand il s’est agi de dire qui devrait payer », a souligné le chef de la diplomatie italienne. Il ne faut pas attendre que la Grèce ait donné des preuves de sa volonté d’assainir sa situation avant de passer à des gestes concrets de soutien, a-t-il ajouté, « car le temps presse ». Franco Frattini a émis l’espoir que des mesures précises seraient annoncées lors du prochain Conseil européen qui doit se tenir fin mars.