« Dans l’excitation provoquée par la fin des années Bush-Cheney que l’Europe blâme pour tous les maux de la terre, beaucoup ont oublié de lire ce qui est imprimé en petit chez Barack Obama. Il a clairement dit que les Etats-Unis ne recevraient jamais d’ordre de l’ONU alors que les Européens disent vouloir plus de multilatéralisme. Il a dit que Jérusalem devait être la capitale indivisible d’Israël, tandis que les Européens ont accordé depuis longtemps la moitié de Jérusalem aux Palestiniens comme capitale de leur futur Etat. Obama a dit que les Américains pourraient être amenés à bombarder le Pakistan afin d’en chasser Oussama ben Laden et Al Qaida. Pour s’assurer le soutien de la classe ouvrière américaine, Obama a mis en cause le libre échange et le néoprotectionnisme qu’il appliquera touchera directement les exportations européennes. Et tandis qu’il a eu la chance de ne pas être membre du Congrès en 2003 quand il a fallu voter sur la guerre en Irak, il semble néanmoins enthousiaste à l’idée d’augmenter la présence militaire en Afghanistan malgré le pessimisme croissant des Européens quant à la possibilité d’une victoire. »
