" La valeur globale de tous les titres publics américains en circulation s’élève à 6.600 milliards d’euros. … Face à celle-ci se présente le marché européen morcelé des obligations publiques" explique le journal libéral. "Fin 2010, l’Italie disposait de 1.500 milliards d’euros d’obligations en circulation, l’Allemagne 1.400 milliards d’euros et la France 1.300 milliards d’euros. Les investisseurs peuvent y renoncer bien plus facilement qu’aux titres américains ou japonais. S’ils se retirent des obligations européennes, la secousse sera bien plus dévastatrice que sur les marchés de taille supérieure." "La zone euro, estime-t-il devrait être impliquée sans l’Allemagne et les partenaires de celle-ci présentant les mêmes dispositions - Pays-Bas, Autriche, Finlande et Slovaquie. La Grèce devrait également être exclue ; le pays a de toute façon besoin d’un traitement spécial. Les onze pays restants pourraient créer un marché obligataire d’une valeur de 3.500 milliards d’euros, où les données macro-économiques ne seraient que légèrement plus mauvaises que celles de la zone euro dans son ensemble", conclut le journal.