Dans un éditorial consacré à « Roosevelt et Obama », le quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung loue l’approche « pragmatique » de Barack Obama et conclut : « Beaucoup d’illusions entretenues en Europe vont vite disparaître. A en juger par ce que Robert Rubin, Lawrence Summers [deux anciens conseillers de Bill Clinton qui travaillent maintenant avec le président élu] et Paul Volcker [ancien président de la Réserve fédérale] ont dit dans les dernières semaines, le nouveau gouvernement de Washington va certes revenir à une diplomatie économique. Il acceptera que les règles de surveillance des banques soient coordonnées au niveau international ; il placera peut-être les fonds spéculatifs sous surveillance comme les Allemands le demandent depuis longtemps. Mais Obama ne donnera jamais son accord à un organisme mondial de surveillance des banques, encore moins à une sorte de gestion globale de l’économie, ainsi que le souhaite le président français Nicolas Sarkozy. Et ça, c’est une très bonne nouvelle. »