Le 44è président a choisi une poétesse afro-américaine, Elizabeth Alexander, née à Harlem et grandie à Washington dans les milieux politiques. Son père a été en effet un haut fonctionnaire des administrations démocrates Johnson et Carter, avant de faire partie du cercle des conseillers de Barack Obama pendant la période de transition.
Elizabeth Alexander, qui a étudié à l’université de Yale, n’est pas très connue du grand public. Ses œuvres sont considérées comme étant marquées d’un certain « ethnocentrisme », explique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Elles valent plus par leur contenu que par la recherche de la forme.
Pour le 20 janvier, la poétesse est placée devant le défi de devoir s’adresser à une audience très large tout en tenant compte des circonstances politiques sans pour autant négliger l’audace littéraire.