M. Amorim, qui joue depuis le début de la négociation le rôle de porte-parole du G-20 (le groupe des pays émergents), accuse les pays riches de chercher à faire croire que le dossier agricole est déjà pratiquement accepté par l’ensemble des pays membres. Mais la citation de Goebbels a été très mal reçue par la négociatrice américaine Susan Schwab, elle-même fille de survivants de la Shoah. "Au moment où nous essayons de trouver une issue favorable aux négociations, ce genre de propos est très mal venu", a déclaré son porte-parole. Evoquant "l’histoire personnelle" de Mme Schwab, M. Spicer a estimé qu’un ministre des Affaires étrangères "devrait être conscient de certaines sensibilités".
Selon son service de presse, M. Amorim "n’a pas l’intention de présenter ses excuses, puisque son intention était de montrer que la propagande peut se superposer aux faits historiques". M. Amorim a simplement regretté "que Mme Schwab ou toute autre personne se soient sentis offensés" par ses propos.