"La prétendue solution relègue la moitié de la zone euro au statut de pays du Tiers-monde fortement endettés en devises étrangères, avec l’Allemagne à la place du FMI pour lui imposer une discipline budgétaire stricte. Cela va conduire à des tensions économiques et politiques susceptibles d’entraîner l’éclatement de l’UE … » souligne l’homme d’affaires. « Ma proposition, poursuit-il, consiste à utiliser le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité (MES) pour protéger la BCE contre le risque d’insolvabilité lié aux nouveaux bons du Trésor italien et espagnol qu’elle achèterait aux banques commerciales. … Pour la première fois dans cette crise, les autorités européennes entreprendraient une opération pour laquelle elles disposent des ressources voulues. Au vu de cette bonne surprise, l’humeur des marchés changerait. Car les marchés eux aussi ont leur humeur ; c’est d’ailleurs ce que les autorités doivent comprendre pour faire face aux crises financières."