Dans sa présentation, Jean-Claude Casanova, directeur de Commentaire, que nous remercions d’avoir bien voulu permettre à Boulevard Extérieur de reproduire cet essai, écrivait ceci :
« Commentaire, depuis sa fondation, a toujours réprouvé les silences et les complaisances de trop d’industriels, de trop de diplomates et de trop d’hommes politiques français à l’égard des régimes tyranniques. On conseille aux Français, ici ou là, de ne pas en rajouter sur les droits de l’homme, de mieux « comprendre » ces « régimes », qui ne sont certes pas libéraux, mais qui ne peuvent pas l’être du fait de l’histoire ou des circonstances. Bref, on nous conseille de ne pas critiquer les autocraties ou les tyrannies, dans l’intérêt de notre commerce et de notre politique étrangère. Cette attitude est offensante. Pour les Français à qui elle suggère de voiler la vérité. Pour les Chinois, les Russes, pour d’autres encore, car elle méprise ceux qui, dans ces pays, luttent pour la liberté. Attitude offensante, écrivons-nous. Peut-être devrait-on ajouter : méprisable. »
C’est pour lutter contre cette forme de mépris que Francis Deron a exercé son métier de journaliste.