Si rien n’était venu entraver la ratification du traité de Lisbonne, les chefs d’Etats et de gouvernements européens souhaitaient désigner dès décembre 2008 leurs candidats pour occuper deux postes clés pour l’avenir de l’Europe : le nouveau président du Conseil européen (le président de l’UE) et le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Le "non" irlandais met un terme à cette mécanique et repousse les échéances. En tout état de cause, cette pause redonne du poids aux Parlementaires européens, qui entendent mieux contrôler les nominations à la tête de l’Europe.