Pendant les deux mandats de George W. Bush, l’Union européenne avait un avantage « moral » sur les Etats-Unis. Elle était l’exemple du soft power. Elle était en faveur du multilatéralisme et se présentait en avocate du droit international contre le droit du plus fort. Avec Barack Obama, la nouvelle administration américaine semble partager, jusqu’à un certain point, les mêmes principes. Si l’Europe perd son caractère unique, ce n’est pas nécessairement négatif. Au contraire, cette nouvelle convergence peut permettre un resserrement des liens transatlantiques.