Ce déclin est, selon son analyse, en partie économique (crise financière, endettement, fragilité des banques) mais, surtout, politique. Là réside le mal le plus sérieux : « de Londres à Berlin et à Varsovie, l’Europe fait l’expérience d’une renationalisation de la vie politique, certains de ses membres s’évertuant à arracher la souveraineté qu’ils avaient abandonnée au nom de la recherche de l’intérêt collectif » écrit-il.
Si cette tendance devait continuer, poursuit-il, les nations européennes deviendraient géopolitiquement insignifiantes, privant ainsi les Etats-Unis d’un partenaire disposé ou capable d’assumer sa part du fardeau mondial.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/08/27/AR2010082702138.html