L’intégration des immigrés d’origine turque en Allemagne

Les questions d’immigration et d’intégration, en particulier de la minorité turque, ont été au coeur du débat politique en Allemagne cet automne, avec la publication d’un livre polémique intitulé « L’Allemagne court à sa perte » par Thilo Sarrazin, membre du directoire de la Bundesbank. Le président fédéral Christian Wulff et la chancelière se sont aussi impliqués dans ce débat, Angela Merkel faisant le constat de l’échec du « Multikulti » (la société multiculturelle).  

En raison de son histoire migratoire, le monde politique allemand n’a reconnu qu’à contrecoeur que l’Allemagne était devenue un pays d’immigration. Jusqu’au début de la décennie, la conception dominante était celle d’un retour des « travailleurs invités » (Gastarbeiter), partagée tant par la société allemande que par les immigrés eux-mêmes.

Les résultats de sondages réalisés depuis 1999 par la Stiftung Zentrum für Türkeistudien und Integrationsforschung (Fondation Centre d’études turques et de recherche sur l’intégration) décrivent une intégration partielle et ne confortent pas la thèse d’un renforcement d’une ségrégation croissante.
 

Il est possible de consulter cette note sur le site : http://ifri.org