Tous les résidents de cette région espagnole, y compris les immigrés, de plus de 16 ans, étaient invités à répondre à la question " Etes-vous favorable à ce que la Catalogne soit un Etat souverain, social et démocratique, intégré dans l’Union européenne ?". Selon les associations organisatrices, cette consultation visait à "susciter le débat sur les relations entre la Catalogne et l’Espagne". Et surtout à faire pression sur le Tribunal constitutionnel qui risque de revenir prochainement sur certains points du statut accordé par le gouvernement Zapatero en 2006 à cette région, et singulièrement l’autonomie élargie à la région élevée au rang symbolique de "nation".
Le chef du gouvernement avait critiqué cette consultation qui, a-t-il dit, « ne menait nulle part ». Le président régional, le socialiste José Montilla, avait souligné que les organisateurs du référendum étaient les mêmes qui avaient fait campagne pour le "oui". Et Artur Mas, le président du principal parti nationaliste catalan, CiU, favorable au "oui", avait jugé qu’un référendum étendu à tout la Catalogne serait une "erreur" car le "non" l’emporterait. Source : El Pais, BBC News, AFP.