Des rumeurs avaient d’ailleurs laissé entendre que ces services de renseignements n’étaient pas étrangers à l’attentat de Marrakech, comme aux attentats-suicides de Casablanca huit ans auparavant. Depuis, le mouvement pour la démocratie semble de nouveau menacé, mais, rapporte le Spiegel en citant le rédacteur en chef du magazine politique Tel Quel qui soutient leur mouvement, les jeunes marocains « ont surmonté le mur de la peur », et se veulent être « pacifistes ». C’est l’aspect inhabituel du Printemps marocain : contrairement à ce qui se passe dans les pays voisins, ils ne demandent pas le renversement de leur souverain.
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,764898,00.html