« Nous avons vu une augmentation du désespoir et de la frustration dans les familles et les communautés à travers le monde, exacerbant la violence contre les femmes » a expliqué Mme Migiro en citant une récente étude effectuée aux Etats-Unis sur plus de 630 refuges pour victimes de violence domestique : 75% de ces refuges ont signalé une augmentation du nombre de femmes cherchant de l’aide depuis septembre 2008.
Plus généralement, il reste que « les droits des femmes sont toujours limités dans de trop nombreux pays », a déploré de son côté Navi Pillay, haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, lors des premiers débats du Conseil tenus sur ce thème le 14 septembre à Genève, et particulièrement sur le sort réservé aux droits et libertés fondamentales des femmes en Afghanistan, dans les Etats du Golfe et au Soudan. La diplomate sud-africaine, qui a connu l’apartheid, a en outre évoqué « le sévère recul des droits des femmes » subi lors de l’élection présidentielle contestée en Afghanistan (source : Reuter).