Manifestations anti-Poutine à Moscou et Saint-Pétersbourg

Le dernier jour du mois à Moscou et Saint-Pétersbourg, depuis près de six mois, se déroulent des manifestations non autorisées contre le gouvernement, au cours desquelles des manifestants sont arrêtés.
La popularité du Premier ministre Vladimir Poutine pourrait en pâtir, écrit le journal slovène Delo (3 février 2010).

« Les arrestations rencontrent toujours des réactions violentes dans les médias et sont condamnées par la communauté internationale ». Il est donc incompréhensible, poursuit ce journal, que le gouvernement russe n’autorise pas ces rassemblements. « S’agit-il seulement de prestige ou bien les dirigeants ont-ils peur que le génie sorte de la bouteille ? Cela s’est pourtant déjà produit ».
L’agence de presse russe Ria Novosti n’avait jamais parlé des protestations de l’opposition, relève Delo, mais « cela a changé lorsqu’un de ses photographes a été arrêté au cours d’une des manifestations. Si la télévision publique en faisait autant, Poutine pourrait perdre son rang de politique favori ».