Traditionnellement, lors des réunions de l’Alliance atlantique, le secrétaire général est encadré par le secrétaire du conseil de l’OTAN et le secrétaire général adjoint. Les représentants des pays membres siègent ensuite selon l’ordre alphabétique anglais, commençant par la Belgique et se terminant par les Etats-Unis (USA).
Les diplomates ont trouvé une solution au casse-tête provoqué par les exigences du président de la République française. Tant que les cameramen et les photographes seront dans la salle des débats, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel encadreront le secrétaire général de l’OTAN. Quand le huis clos commencera, les participants reprendront leur place traditionnelle.
Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat est mécontent du siège qui lui est attribué. Au Parlement européen, le fauteuil du ministre des affaires étrangères représentant le pays qui assume la présidence porte le numéro un pour faciliter le travail des cameramen qui assurent la retransmission des séances publiques. Le fauteuil du chef de l’Etat ou de gouvernement du pays-président porte le numéro deux. Pendant la présidence française, Nicolas Sarkozy a exigé que l’étiquette numéro un soit placée sur son propre siège.
