Bill Kristol rappelle que Franklin Delano Roosevelt avait employé la même référence dans un discours prononcé en 1941, quelques jours après l’attaque de Pearl Harbor (discours au cours duquel FDR avait cité directement les premières lignes de The Crisis de Thomas Payne, comme l’indique Bill Kristol).
L’intérêt politique de la remarque ne s’arrête pas à une référence historique. Dans sa chronique du New York Times, Bill Kristoll semble faire au nouveau président des Etats-Unis plus de crédit que son hebdomadaire (The Weekly Standard) qui tire à boulets rouges sur Obama dans chacune de ses éditions. Aujourd’hui, écrit-il, les dangers sont moins grands que pendant la deuxième guerre mondiale. « Tout de même, il y aura des temps exigeants pendant la présidence Obama et la liberté aura besoin de défenseurs déterminés. Obama pourra-t-il redéfinir le libéralisme afin qu’il soit, comme il l’était sous FDR, une foi combattante, patriotique sans complexe et ferme dans la défense de la liberté ? Ce serait un service rendu à notre pays. »