Dans un article publié par le Financial Times, l’ancien interlocuteur de Radovan Karadzic et de Slobodan Milosevic dans les Balkans et ancien ambassadeur américain à l’ONU, Richard Holbrooke, se prononce pour la poursuite de la procédure : « traduire les auteurs de crimes internationaux en justice est indiscutablement difficile quand on tente en même temps de mettre fin à un conflit mais c’est un choix juste. Les criminels de guerre doivent savoir qu’ils peuvent s’échapper pour un temps, mais que tôt ou tard, ils devront répondre de leurs actes. »