Les Autrichiens s’interrogent sur leur participation à
l’Eufor, la force européenne qui doit protéger les populations de l’est du
Tchad et de la République de Centrafrique, à la frontière du Darfour. Cette
participation, bien que modeste, a été critiquée par les partis qui sont dans
l’opposition à la grande coalition entre sociaux-démocrates et
chrétiens-démocrates, au pouvoir à Vienne. Pour rassurer les opposants, le
ministre autrichien de la défense, Norbert Darabos, a affirmé que ses soldats
ne risquait rien sauf « un coup de soleil ». l’expression était
d’autant plus malheureuse que le premier contingent autrichien, fort de quinze
hommes, a dû se terrer dans les sous-sols de l’hôtel Kempinski à N’Djamena quand
les rebelles ont envahi la capitale tchadienne. Ils ont été
« exfiltrés » par les soldats français participant à l’opération
épervier.
