Les autoroutes de la mer sont conçues comme des substituts aux liaisons routières, sur le modèle du ferroutage. L’armateur français Philippe Louis-Dreyfus, président de LDA, exploite depuis 2005 avec l’italien Grimaldi une ligne entre Toulon et Rome. Ce service bénéficie du soutien de l’UE, des pouvoirs publics français et de la région. Il ne serait pas viable sans cette aide. Pour encourager la multiplication des « autoroutes de la mer », de fortes subventions publiques semblent nécessaires au démarrage des exploitations.
L’UE a fait des « autoroutes de la mer » une de ses priorités pour la période 2007-2012 et s’est engagée à lui consacrer 310 millions d’euros en cinq ans. Un appel à projets a été lancé pour la mer du Nord. Dans l’Atlantique, il existe pour l’instant un projet franco-espagnol entre Saint-Nazaire et Bilbao.