La mort annoncée de Nokia accompagnée du scandale lié aux émoluments perçus, à cette occasion, par le canadien Steve Elop, président de l’ancien fleuron de l’industrie finlandaise ont marqué le début du mois de septembre à Helsinki. Ces « indemnités » s’élèvent à 20 millions d’euros.
Plus discrètement et par une surprenante coïncidence, le gouvernement finlandais a décidé de réorganiser le système de la recherche publique.
Cette décision du 5 septembre est l’aboutissement d’une réflexion menée depuis une dizaine d’années. Elle conduira notamment à une réduction du nombre d’instituts de recherche. Ceux-ci, au nombre de 17 actuellement, seraient ramenés à 7 d’ici le 1er janvier 2015.
L’Académie de Finlande et le cabinet du premier ministre auront un rôle accru dans le pilotage de la recherche publique et l’accent sera mis sur “l’impact social “ des programmes de recherche…
Les possibilités de privatisation à terme des certains des nouveaux instituts de recherche ne sont pas exclues et les chercheurs ne cachent pas leurs inquiétudes.
A titre d’exemple, la fusion du MTT, du Metla et du FGRI qui aboutira à la création de l’Institut des Ressources Naturelles (NRI) pourrait être la première étape d’un processus qui regroupera les instituts en charge de la recherche en agriculture, élevage, forêts, aquaculture puis océanographie et environnement.