« Les investisseurs [étrangers] sont de plus en plus pessimistes quant aux possibilités de faire des affaires dans le pays, écrit-il. la semaine dernière, la Bourse de Moscou a plongé, atteignant son niveau de 2006. Or la Russie a besoin des investisseurs étrangers plus que les investisseurs étrangers ont besoin de la Russie. Ce n’est plus que la Russie a un besoin désespéré de liquidités comme dans les années 1990. Aujourd’hui le principal bénéfice qu’elle retire de l’investissement étranger, c’est qu’il s’accompagne souvent de transferts de technologie, une élément clé pour le succès économique dans tous les pays en voie de développement (…) Avec une inflation à 15% par an, il est difficile pour les Russes de ne pas se trouver confrontés à cette question chaque fois qu’ils achètent de quoi se nourrir. Même la campagne de relations publiques la plus sophistiquée ou le meilleur programme à la télévision contrôlée par le gouvernement ne feront pas oublier aux Russes que l’inflation est en train de miner leur pouvoir d’achat »
« Bien sûr, conclut Konstantin Sonine, la Russie n’avait pas d’autre choix que de protéger ses citoyens et les civils d’Ossétie du sud contre l’agression géorgienne. Mais dans ce conflit, nous avons perdu beaucoup trop de temps et d’énergie à nous focaliser sur l’aspect du bon contre le méchant dans la bataille de la Russie contre l’Occident. Nous devons revenir aux problèmes économiques sérieux qui menacent notre pays : l’inflation, la faible productivité du travail et les transferts de technologie. »