Devant les hauts fonctionnaires français associés à cette présidence, début février à l’Elysée, le président français a souligné combien son leadership avait changé l’Europe : « J’ai compris, a-t-il dit, qu’il n’est pas plus difficile de gouverner plusieurs pays qu’un seul. » Malheureusement pour lui, ce règne sur vingt-sept pays a pris fin le 31 décembre. Nicolas Sarkozy le regrette. Il aurait bien voulu prolonger l’expérience en restant pendant un an encore président de l’Eurogroupe. Les Allemands lui ont refusé ce plaisir. Mais le président français n’a pas dit son dernier mot. Il veut convoquer un nouveau sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro pour préparer la réunion du G20 qui se tiendra début avril à Londres. Pour ne pas froisser Angela Merkel, il a accepté que ce sommet de l’Eurogroupe ait lieu à Berlin.