Dans sa tribune, Timothy Garton Ash plaide pour qu’on offre donc une perspective européenne à Kiev. Cette tâche, souligne-t-il, revient à Catherine Ashton, la responsable des affaires étrangères de l’Union européenne, mais celle-ci doit désormais parler clairement : « nous vous acceptons comme membre de l’UE si vous remplissez les conditions nécessaires, c’est dans notre intérêt à tous » . Toutefois, souligne le politologue, « il y a une chose qui faciliterait grandement la vie de l’Ukrainien ordinaire : être libéré des restrictions de visa imposées par l’UE. Quiconque a constaté l’impact psychologique de la suppression des visas pour les déplacements entre l’UE et la Serbie en décembre dernier saura de quoi je veux parler […]. L’UE est très douée pour ce genre de choses. Même une tortue peut parfois dépasser le lapin russe ».