L’Alliance a également fait le choix de se doter d’une défense antimissile qui, à terme, a pour ambition de protéger le territoire et les populations de l’Alliance. Si l’on peut se féliciter des résultats ambitieux d’un sommet important dans l’histoire de l’Otan, les débats parfois âpres qui ont émaillé la préparation du Concept stratégique et des autres décisions de Lisbonne montrent que les discussions vont se poursuivre dans les mois et les années qui viennent sur une multitude de sujets : places respectives de la dissuasion et de la défense antimissile dans la stratégie de l’Alliance, relations avec la Russie …
Confrontée à la nécessité de poursuivre un processus de réforme fermement engagé à Lisbonne, et au défi que représente la contraction générale des budgets de défense des Alliés, qui, dans certains cas, s’apparente à un processus de quasi-démilitarisation, et à la gestion d’une sortie annoncée mais délicate du théâtre afghan à l’horizon 2014, l’Alliance s’est mise en position de relever ces défis mais devra, dans la mise en œuvre des décisions de Lisbonne, démontrer la volonté collective des Alliés d’achever la mutation engagée.
L’objet du présent dossier est d’éclairer ces débats en rassemblant les documents de Lisbonne, les analyses publiées par l’équipe de la FRS au cours des derniers mois et d’autres documents pertinents.
Pour accéder à ce dossier :
http://www.frstrategie.org/barreFRS/publications/dossiers/otan_lisbonne/index.php