Vaclav Klaus ne fait pas mystère de ses convictions eurosceptiques. Mais il trouve que son propre parti, qu’il a fondé au lendemain de la « révolution de velours » en 1991, ne le suit pas assez dans cette voie. Il a donc pris langue, qui plus est au cours d’une visite officielle à Dublin, avec l’industriel et multimillionnaire irlandais Declan Ganley, le leader du « non » au traité de Lisbonne. Celui-ci a créé un mouvement, baptisé "Libertas", qui a l’ambition de s’étendre en Europe pour regrouper, avant les élections au Parlement de Strasbourg, les forces politiques eurosceptiques. La branche tchèque vient d’être créée par des proches de Vaclav Klaus autour d’un site Internet, libertas.cz.