Selon le correspondant de la Frankfurter Allgemeine Zeitung à Belgrade, Boris Tadic a déclaré à la radio serbe être prêt à envisager cette solution. Certes, a-t-il dit, elle n’est pas à l’ordre du jour mais « je suis prêt à réfléchir aussi à cette option si nous avons épuisé toutes les autres options possibles, et il y en a beaucoup. » C’est la première fois qu’un dirigeant serbe brise ce qui apparaissait jusqu’alors comme un tabou. Dans cette hypothèse, le nord, où se retrouve environ la moitié des 100 000 à 150 000 Serbes vivant encore au Kosovo, reviendrait à la Serbie, tandis que le reste serait indépendant.