Il est attendu à Bruxelles lundi 1er mars. Considéré comme favorable à un renforcement des liens entre son pays et la Russie, mis à mal depuis la « révolution orange » de 2004, Viktor Ianoukovitch veut envoyer un message aux Européens, leur réservant sa première visite à l’étranger. Il devrait aller à Moscou le 10 mars. Privé de majorité au Parlement alors que sa rivale à l’élection présidentielle, Ioulia Timochenko, ne veut pas démissionner de son poste de premier ministre, le nouveau président, chef du Parti des régions, doit s’efforcer de mener une politique d’équilibre entre l’Est et l’Ouest.