Washington-Moscou : tensions sous-jacentes

La politique étrangère de Barack Obama est moins conciliante avec la Russie qu’il n’y paraît. Lire l’intégralité du texte de Tomas Valasek sur le site du Centre for European Reform (www.cer.org.uk).

Le scepticisme de Barack Obama par rapport à la défense antimissiles dont des éléments doivent être déployés en Pologne et en République tchèque, et par rapport à l’élargissement de l’OTAN, a plus à voir avec les résultats modestes enregistrés dans les essais de missiles intercepteurs et par le désordre politique en Ukraine et en Géorgie qu’avec une volonté de ménager Moscou.

Le président américain semble également déterminé à empêcher la création d’une zone d’influence russe en Europe de l’Est. Obama a fait d’un accord avec Moscou sur la réduction des armements nucléaires une priorité. Mais il pense que l’intérêt bien compris des Russes les amènera à la table des négociations, plutôt que des concessions sur l’élargissement de l’OTAN. D’autre part, de hauts fonctionnaires américains affirment que Moscou n’apparaît pas désireux d’aider les Occidentaux à arrêter le programme nucléaire iranien, une autre préoccupation essentielle de Barack Obama. Une crise à propos de l’Iran ruinerait le rapprochement russo-américain.