Le 11 février, au soir de la chute d’Hosni Moubarak, le président américain saluait « la force morale de la non-violence qui a, une fois de plus, incliné l’arc de l’Histoire vers la justice ». Ce discours renvoyait à un autre, celui du 4 juin 2009 où, au Caire, Barack Obama s’était adressé au monde islamique. Il promettait « un nouveau commencement » des relations qui ne se limiteraient plus à...